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Ula Tabari

Ula Tabari a commencé sa carrière en tant que comédienne puis comme assistante dans les premiers films d’Elia Suleiman,
s’occupant du casting et jouant sous sa direction dans Le Rêve arabe et Chronique d’une disparition. Ula Tabari vit désormais entre Nazareth et Paris. Comme actrice, récemment, elle a joué dans Héritage de Hiam Abbass et dans la Villa Touma de Soha Arraf. Comme cinéaste, elle a réalisé une courte fiction, Diaspora (2009) et deux documentaires, Jinga48 (2009) et Enquête personnelle (2002), où elle interroge le statut de ces PalestinienNEs, officiellement citoyenNEs de la partie de la Palestine devenue l’Etat d’Israël en 1948.

Se présente-t-elle comme cinéaste arabe israélienne ? Ou palestinienne israélienne ?

«Aujourd’hui ça arrive souvent qu’on accepte de parler comme notre oppresseur, par ex. en employant le terme «arabe israélien». Moi bien sûr je suis arabe et j’en suis fière. Et je suis israélienne par passeport. Je suis dans un État qui est marqué par la loi juive et Israël c’est l’État des juifs. Mais moi je ne suis ni arabo-syrienne, ni arabo-libanaise, ni irakienne, mes vraies origines sont arabo-palestiniennes. Dans les années 80’, même le mot palestinien était interdit en Israël».

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