Jenin, Jenin جنين جنين
Production Iyad Samoudi, Mohammed Bakri
Prix du meilleur film au Festival de Carthage (2002)
Prix international du documentaire et reportage méditerranéen (2003)
En avril 2002, l’armée israélienne lance l’opération Remparts et réoccupe toute la Cisjordanie. Le camp de réfugiés de Jénine est envahi et son accès totalement interdit aux journalistes et aux organisations humanitaires pendant plusieurs jours. Les Palestiniens et plusieurs ONG accusent Israël de crimes de guerre. Israël refuse l’accès à la mission d’enquête de l’ONU…
Mohammed Bakri décide d’entrer malgré tout dans le camp pour interroger les habitants. Il veut donner une voix à ceux qui ne peuvent pas parler aux médias. Le film est censuré, Mohammed Bakri fait recours, il est accusé de diffamation par 5 soldats, trois ans plus tard la Cour suprême israélienne annulera l’interdiction de projection du film.
« Ce n’est pas un film sur l’opération militaire. C’est un film sur des gens qui vivent dans un camp de réfugiés, qui ont traversé l’enfer, et qui en 5 min. ont perdu tout ce qu’ils avaient reconstruit en 45 ans. Je n’ai pas eu l’intention de faire un film objectif. S’il parle pour un côté, c’est pour de bonnes raisons ».