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du 26 au 30 novembre 2025
Genève, MEG - Grütli

Journalistes en ligne de mire

Genève - Grütli salle Simon
29.11 - 19h15
Visioconférence avec la réalisatrice suivi d’une Table ronde sur le traitement médiatique du génocide à Gaza
2024 — 45 min.

Script&questions des interviews: Wafa Abdel Rahman, Bara’ AlQadi, Fadi AlKashif
Camera: Mahmoud Sarraj, Shrouq Aila
Montage: Bara’ AlQadi
Production: Filastiniyat, Ain Media, Palestine

VO (sous-titré français)

Quatre journalistes de Gaza racontent leur travail essentiel d’information, malgré les destructions massives, les massacres, les déplacements forcés, l’extrême difficulté d’accès aux besoins vitaux, leurs drames personnels, le danger de mort permanent.
Shrouq Aila, la réalisatrice, prend la parole après l’assassinat de son mari le journaliste Rushdi Sarraj, rejointe par la photojournaliste Mariam Abu Daqqa, qui sera tuée en août 2025 lors d’une frappe israélienne sur l’hôpital Nasser à Khan Younis, le réalisateur Fayez Qreqea et la correspondante pour la télévision syrienne Shorouk Shaheen.
Iels sont déterminés à continuer à dire la vérité sur les crimes de guerre qu’Israël cherche à étouffer.
237 professionnel.le.s palestinien.ne.s des media ont été tués depuis octobre 2023. (source: CPJ)

«Aucune guerre n’a été documentée dans les conditions que nous endurons. Si les journalistes étrangers étaient avec nous, on aurait plus de protection» Fayez Qreqea

Filastiniyat a beaucoup contribué à la réalisation de ce film.
L’agence a une longue histoire de soutien aux journalistes à Gaza. Depuis 2005, elle a proposé un espace de travail et un studio, sécurisés et bien équipés. Son principal programme – the Palestinian Women Journalists Club – réunit plus de 890 membres à Gaza et en Cisjordanie et la NAWA Feminist Agency propose un soutien financier, des formations et une plateforme libre à des futures journalistes indépendantes.
Depuis le début du génocide, Filastiniyat a assuré des lieux de refuge pour les femmes journalistes (2 sur 5 ont été détruits), de l’argent liquide pour plus de 1200 professionnel.le.s des media et des kits de survie, «répétant inlassablement qu’aucune histoire ne valait leur mort».
«Au lieu de les honorer seulement quand iels sont morts…si on leur donnait un micro, que diraient-iels ?» C’est ainsi qu’est née l’idée du film.