Put your Soul on your Hand and Walk ضع روحك عىل يدك و امش

Alors que Sepideh Farsi tente de se rendre à Gaza pour comprendre comment la population survit sur une terre assiégée et en plein génocide, un ami palestinien réfugié en Egypte la met en contact avec Fatem Hassouna, photojournaliste à Gaza, âgée de 25 ans.
Jour après jour, pendant presque un an, au gré des coupures d’électricité, d’un déplacement forcé, des bombardements, des peurs, se tisse une véritable amitié à distance entre les deux femmes. Fatem et Sepideh partagent leurs vies, leurs photos, leurs histoires, leurs poèmes.
Le 15 avril 2025, Sepideh annonce que le film issu de leurs échanges est sélectionné à Cannes. « Viens au festival ! Tu m’envoies ton passeport ? »
Le lendemain, à 1 h. du matin, Fatem et six autres membres de sa famille sont tués dans leur sommeil par un bombardement.

« Un miracle s’est produit quand j’ai rencontré Fatem Hassouna. Elle est devenue mes yeux à Gaza, où elle a résisté tout en documentant la guerre. Je suis devenue un lien entre elle et le monde. »