A World Not Ours عالم ليس لنا

Mahdi Fleifel commence avec ce film l’histoire qui le relie au camp d’Ain el-Helweh (Liban), où sa famille s’est réfugiée en 1948. Exilés au Danemark, ils retournent chaque été au camp. Tout comme son père, très jeune Mahdi Fleifel filme sa famille et ses proches pour laisser une trace de leur histoire de vie. Devenu cinéaste, sa caméra s’accroche à ses amis d’enfance… dans ce film, Bassam – surnommé Abu Iyad – qui en a marre de la vie dans le camp et questionne les valeurs de la révolution et le mythe du droit au retour.

« Faire ce film c’est un moyen de renforcer et consolider notre mémoire collective à travers trois générations de Palestinien.ne.s, l’enregistrement d’une famille dépossédée, réfugiée au Liban et émigrant en Europe. C’est une tentative d’explorer l’état d’exil. »