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du 26 au 30 novembre 2025
Genève, MEG - Grütli

Cinéma palestinien, entre création artistique et engagement politique

Nous vous le disions dans notre édito, il est très important pour nous que public et cinéastes palestiniens se rencontrent pour questionner, échanger et débattre.

Une réflexion de Raed Andoni – réalisateur de Fix Me, a tout de suite attiré notre attention : « Comment faire de l’art sans avoir le devoir d’utiliser le cinéma pour évoquer le conflit auquel le public étranger nous identifie ? …comme si nous n’avions rien d’autre à raconter ! » Toute une série d’autres questions se sont ajoutées à celle-ci, inspirées par la situation vécue par les cinéastes en Cisjordanie et à Gaza, ou lorsqu’ils ou elles ont décidé de vivre ailleurs :

• Les cinéastes palestiniens croient-ils que le cinéma peut faire changer les choses ?
• Etre un cinéaste palestinien qui vit à l’étranger, qu’est-ce que cela change ?
• La nécessité des coproductions, et souvent en provenance d’Israël, pèse-t-elle sur votre travail de création ?
• Laith Al Juneidi, auteur du Policier Invisible dit : « L’occupation a d’une certaine façon enrichi les cinéastes palestiniens. Ils remplacent le manque de soutien gouvernemental par la force de leurs scenarii inspirés des difficultés qui leur sont imposées. Beaucoup d’entre eux vivent à l’étranger où ils ont fait une école de cinéma. Puis ils reviennent en Palestine avec cette énergie que donne le sentiment d’identité nationale ».
Qu’en pensent les autres cinéastes ?
• Le cinéma peut-il maintenir une identité palestinienne, aujourd’hui si fragmentée ?

Animation : Nicolas Wadimoff, cinéaste et producteur Akka Films.