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Soirée spéciale « 10 ans de PFC’E »

« Quand les Palestiniens ont pu contrôler leur propre image, cela leur a donné plus de force sur leur destinée. En cela réside la puissance du cinéma. » Mai Masri, cinéaste palestinienne

En 2012, le Collectif Urgence Palestine-Genève choisissait de célébrer le cinéma palestinien, et mettait sur pied les Rencontres cinématographiques PALESTINE, FILMER C’EST EXISTER, avec l’idée de donner la place au regard, à la créativité, à l’humour, aux convictions et aux espoirs des cinéastes palestinien.ne.s, de Cisjordanie, de Gaza, vivant en Israël et dans les pays d’exil. Regards empreints parfois de désillusion, de fatigue, d’impuissance, mais dans lesquels se reflète toujours et encore la volonté de résister.

Rencontres… car nous voulions avant tout que public et réalisatrices-réalisateurs palestinien.ne.s se rencontrent pour débattre autour des films de la réalité vécue par le peuple palestinien, de la production cinématographique en Palestine.

Filmer c’est exister… car, à travers leurs films, les cinéastes palestinien.ne.s affirment l’existence d’un peuple, d’une culture, ignorée, meurtrie, volée.

Avec l’aide passionnée d’amateur.e.s et de professionnel.le.s et d’une bonne dose de conviction, 209 films ont été projetés, 42 cinéastes palestinien.ne.s invité.e.s à Genève (+ 11 par skype), 93 débats animés, 9 tables rondes, 7 expositions de photos ou d’affiches, 8 concerts, et 67 films sous-titrés en français, dont plusieurs ont circulé dans les festivals francophones !

«Je voudrais que l’Europe, les pays arabes, le monde entier sachent qu’il y a aujourd’hui près de cinquante cinéastes indépendants palestiniens au travail; c’est beaucoup. Ils ont de l’enthousiasme, ils croient que le cinéma peut changer les choses.»

C’est ce que disait Raed Andoni en 2012 à notre 1ère table ronde. Le public genevois nombreux et fidèle, a fait sien l’enthousiasme du réalisateur palestinien. Et la nouvelle génération de cinéastes annonce un avenir cinématographique prometteur, même si les conditions de production en Palestine sont difficiles, aggravées par l’oppression de l’occupation.

Le 29 novembre, date si symbolique pour le peuple palestinien et pour les Rencontres, PFC’E a imaginé une soirée «regards croisés», entre nos six invité.e.s palestinien.ne.s, le public et nos partenaires depuis 2012, suivie d’une projection de courts-métrages.

Nous souhaitons faire de cette soirée un moment animé, critique,… pour prendre le temps de nous retourner sur ces 10 années, mais également pour questionner nos invités.e.s sur «quelle perspective pour le cinéma palestinien? contraintes et libertés dans la création cinématographique palestinienne».

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont cru en ce projet de célébration du cinéma palestinien. Continuons à relever le défi de faire connaître ces cinéastes qui contribuent à donner un visage au peuple palestinien et à renforcer son identité.

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